Le but du Premier ministre grec Alexis Tsipras est de soustraire à la minorité contestataire de la Syriza le seul leader potentiel qui jouisse d'un certain crédit auprès des électeurs, l'ancien ministre des Finances Yanis Varoufakis - AFP
Le Premier ministre grec a gagné la première manche contre ses détracteurs au sein de son parti, et il défend Yanis Varoufakis pour empêcher qu'il ne se rapproche de ses adversaires au sein de la Syriza.
Le Premier ministre grec a gagné une première manche face à la grosse minorité interne à son parti, la Syriza, qui conteste son choix d'accepter le nouveau plan d'austérité concocté par les créanciers institutionnels de la Grèce. Jeudi, il a évité que le comité central de sa formation politique lui impose la tenue sans délai d'un congrès extraordinaire. Pourtant, il n'y a pas si longtemps, le 15 juillet dernier, 109 des 201 membres l'organe dirigeant de la Syriza avaient publié un texte de rejet de l'accord avec les Institutions qui exigeait la convocation, séance tenante, du Comité central. Un pas indispensable, dans les intentions de la minorité pro-drachme, pour parvenir à l'organisation d'un Congrès extraordinaire avant le 20 août, quand l'Etat grec devra rembourser 3,2 milliards d'euros à la BCE.
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