Se pliant à une demande formulée le 13 juillet lors d'un sommet sous haute tension par les autres Etats de la zone euro, Euclide Tsakalotos écrit dans une lettre rendue publique vendredi: «Nous voulons vous informer que nous demandons un nouveau crédit» au FMI.
Le gouvernement grec, dominé par le parti de gauche radicale Syriza, souhaitait se passer de tout nouveau plan d'aide du FMI, considéré comme un trop fervent partisan de la rigueur, mais avait dû faire marche arrière face à l'Allemagne notamment.
Formellement, l'aide du Fonds à la Grèce court encore jusqu'au printemps 2016, et une nouvelle demande n'était pas nécessaire.
Geste de bonne volonté
Le courrier de M. Tsakalotos à Christine Lagarde, qui commence par «Chère directrice générale du FMI», et qui rappelle que la Grèce s'est «engagée à mettre en oeuvre un certain nombre de politiques» visant à...