Le ministre grec des Finances, Euclide Tsakalotos, et la présidente du FMI, Christine Lagarde, le 11 juillet à Bruxelles. Crédits photo : FRANCOIS LENOIR/REUTERS
Au risque politique grec pesant sur l'accord arraché à Bruxelles, une nouvelle difficulté a surgi du côté du FMI pour boucler un troisième plan d'aide à la Grèce. Les créanciers européens ne veulent pas s'engager sur un nouveau programme sans la participation du Fonds monétaire, lequel conditionne son aide à un allégement de la dette grecque. «Nous avons été très clairs sur le fait que (?) nous avons besoin d'une solution concrète et ambitieuse au problème de la dette», a expliqué un haut cadre du FMI, cité par l'AFP. Samedi 11 juillet, l'institut de Washington a remis aux dirigeants européens un rapport sans appel sur l'état de la dette grecque jugée «totalement non viable». D'ici deux ans, estime le Fonds, elle devrait atteindre 200 % du PIB, compte tenu de la forte dégradation de l'économie et de la nécessaire restructuration du secteur bancaire. Si le FMI réclame avec ...