François Hollande et Michel Sapin, le 13 juillet à Bruxelles. Crédits photo : PHILIPPE WOJAZER/REUTERS
C'est la victoire dans la victoire. Celle qui se camoufle derrière la reprise des négociations avec la Grèce, et qui compte tout autant pour François Hollande. En s'affichant comme premier soutien d'Alexis Tsipras face à Angela Merkel, le président de la République a ressoudé la gauche autour de lui, à commencer par les socialistes. Difficile en tout cas pour les frondeurs de s'en prendre à lui alors que depuis le début de la crise, ils exigent le maintient de la Grèce dans la zone euro. C'est ainsi que Jérôme Guedj a salué un François Hollande «efficace dans l'adversité, quand une certaine idée de la France est en jeu».
À l'unisson du PS de Jean-Christophe Cambadélis qui, tout en grandiloquence, s'est réjoui que la France ait «par la voix du président de la République, joué ...