Le président Barack Obama n'a jamais caché sa crainte de voir la Grèce sortir de la zone euro et, par-delà, de l'Union européenne. La peur de l'instabilité en Europe est évidemment sa principale motivation. Même si cela a été exprimé de façon discrète, Washington manifeste ainsi son inquiétude sur l'avenir d'un pays méditerranéen membre de l'Otan et situé à l'extrémité sud des Balkans. Un pays dont les dépenses militaires dépassent même les 2?% de son PIB, à la grande satisfaction de Washington. L'Amérique ne peut rester indifférente totalement à une crise qui fragiliserait l'Alliance atlantique.
A suivre :
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On le voit, la large victoire du «?non?» au «?plan d'accord?» proposé à la Grèce par le Fonds monétaire international, la Banque centrale européenne et la Commission européenne n'a pas seulement envoyé une onde en choc en Europe, mais aussi indirectement dans le reste du monde. Surtout dans une période de rééquilibrage des rapports de force en Europe avec la Russie et d'instabilité, voire de chaos, dans les pays du sud du bassin méditerranéen. Pour la...