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Le non des Grecs ravive la fracture européenne au PS

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Le premier ministre Manuel Valls et le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, à Poitiers, le 6 juin.
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Le premier ministre Manuel Valls et le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, à Poitiers, le 6 juin. Crédits photo : Sébastien SORIANO/Le Figaro

Comme un cauchemar qui remonte à la surface. Il y a dix ans, les socialistes votaient oui au référendum interne sur le traité de Constitution européenne avant que les Français se prononcent massivement pour le non. Brutalement coupé en deux, le PS n'avait jamais vraiment réussi à se remettre de cet épisode. Ou alors en s'efforçant de camoufler tant bien que mal cette fracture jamais résorbée. Forcément, le non des Grecs a ravivé la douleur.

Au point de voir deux membres de l'aile gauche du parti, Pascal Cherki et Gérard Filoche, se rendre à Athènes pour soutenir Syriza qui appelait à voter non. Un déplacement approuvé et soutenu par l'ensemble des frondeurs, à la grande fureur de la majorité du parti, qui, sans s'être prononcée sur le sujet, soutenait plutôt le oui pour les ...

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