Dans les rues d'Athènes les partisans du "non" fêtent la victoire à l'issue d'un référendum historique en Grèce. Dans le reste de l'Europe, les réactions se multiplient.
En Allemagne, Sigmar Gabriel, le ministre de l'Economie a déclaré que de nouvelles négociations avec la Grèce étaient "difficilement imaginables" après ce non. Pour lui, Tsipras "a coupé les derniers ponts" entre la Grèce et l'Europe.
"Rien ne va être plus facile", a prévenu pour sa part dans un tweet le secrétaire d'Etat allemand Michael Roth, premier membre du gouvernement à réagir. "Ceux qui ce soir se réjouissent n'ont pas compris à quel point la situation est grave", a commenté M. Roth, social-démocrate et secrétaire d'Etat au ministère des Affaires étrangères, en charge notamment des relations franco-allemandes. "Rien ne va être plus facile, surtout pas pour les Grecs", poursuit son message.
Pour Charles Michel, "la balle est dans le camp du gouvernement grec"
Le Premier ministre Charles Michel a exprimé son "respect pour les résultats du référendum". "J'exprime mon respect pour les résultats du référendum grec, mais je note qu'il y a en même temps 18 autres démocraties dans...