Les Grecs votaient depuis dimanche matin pour un référendum indécis dont le résultat sera crucial pour l'avenir du premier gouvernement de gauche radicale de l'UE, mais aussi pour la place de la Grèce dans l'Europe.
"Personne ne peut ignorer le message de détermination d'un peuple à prendre son destin entre ses mains", a lancé après avoir voté le Premier ministre, Alexis Tsipras, qui appelle à voter non à cette consultation qui porte officiellement sur les dernières propositions faites à Athènes par les créanciers du pays (BCE, UE, FMI). Près de 10 millions d'électeurs grecs doivent voter, jusqu'à 18H00 (heure française) et les premiers résultats sont attendus en début de soirée. Devant le bureau de la rue Skoufa, à Athènes, ils étaient douze avant l'ouverture, constate l'AFP.
"Ils nous prendront plus au sérieux"
Michelis, 80 ans, chemise bleue et pantalon beige, allait voter non, "pour mes petits-enfants parce que c'est mieux pour le pays". Ainsi, "ils nous prendront plus au sérieux", expliquait-il, parlant des créanciers du pays. Près de lui, Theodora, 61 ans, cheveux blonds courts, en tee-shirt et jeans, une ancienne...