Le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis a accusé ce samedi 4 juillet les créanciers du pays de «terrorisme» et de vouloir «humilier les Grecs». Ces derniers doivent se prononcer dimanche lors d'un référendum crucial.
«Ce qu'ils font avec la Grèce a un nom: terrorisme», a ouvertement critiqué Yanis Varoufakis, connu pour sa liberté de ton, dans un entretien au quotidien espagnol El Mundo.
«Pourquoi est-ce qu'ils nous ont forcés à fermer les banques? Pour insuffler la peur aux gens. Et quand il s'agit de répandre la peur, on appelle ce phénomène le terrorisme», a développé le ministre en parlant de la politique menée par les créanciers d'Athènes, le Fonds monétaire international (FMI), la Banque centrale européenne (BCE) et l'Union européenne.
Un exemple en pâture
Faute d'être parvenu à un accord avec les créanciers sur une...