La nuit n'est pas encore tombée sur Paris. Il est 22 heures, ce 26 juin. François Hollande, qui se trouve dans un dîner privé, hors de l'Élysée, reçoit un appel d'Alexis Tsipras. Angela Merkel participe, elle aussi, à cette conférence téléphonique tardive. Le premier ministre grec, qui s'apprête à lancer une bombe, deux heures plus tard à Athènes, est très calme. De sa voix grave et légèrement traînante, il annonce au président et à la chancelière qu'il ne peut se satisfaire des propositions des institutions européennes. Et qu'il consultera le peuple grec par référendum.
Hollande et Merkel encaissent le choc. «C'est ton droit de consulter le peuple, commence le président. Mais quelle sera la question posée?» ...
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