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Grèce: Tsipras demande une réduction de la dette de 30%

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En novembre 2012, les créanciers de la Grèce, s'étaient engagés à réduire la dette grecque, à condition que le pays remplisse des réformes réclamées pour assainir son économie.
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En novembre 2012, les créanciers de la Grèce, s'étaient engagés à réduire la dette grecque, à condition que le pays remplisse des réformes réclamées pour assainir son économie. La Grèce avait toujours évoqué cet accord pour bénéficier la restructuration de la dette mais faute de remplir ses obligations, elle se l'est vu constamment refuser. (Crédits : Reuters)

Pour une fois, Alexis Tsipras se montre d'accord avec le FMI. Après s'être félicité de la publication jeudi du rapport du Fonds monétaire international (FMI) allant dans le sens de ses propos, le Premier ministre grec a souhaité vendredi 3 juillet, lors d'une allocution télévisée, "une décote de 30% de la dette grecque" et "une période de grâce de 20 ans" pour assurer "la viabilité de la dette" de son pays.

Il n'a pas pour autant manqué de déplorer que cette position de l'institution "n'ait jamais été présentée par les créanciers (à Athènes) pendant les cinq mois de négociation" sur la poursuite de l'aide financière au pays.

Des besoins de financement atteignant 50 milliards

Le rapport, dévoilé abruptement jeudi par le FMI, à trois jours d'un référendum crucial en Grèce, a évalué au total à 50 milliards d'euros les besoins de financement de la Grèce entre octobre 2015 et octobre 2018, sur fond de prévision de croissance drastiquement abaissée cette année (de 2,5% à 0%). Selon l'institution, l'aggravation de la crise en Grèce va obliger les Européens à débourser 36 milliards d'euros supplémentaires d'aide et à...

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