L'eurodéputé Stelios Kouloglou, du parti de la majorité grecque Syriza, craint des "représailles européennes" si le peuple grec se prononce ce dimanche contre les mesures proposées par les créanciers. D'après lui, les dirigeants européens ont déjà, en coulisses, trouvé un successeur au premier ministre grec Alexis Tsipras.
Comment voyez-vous ce référendum ? Etes-vous optimiste pour votre parti qui a appelé à voter "non" ?
Sans la fermeture des banques et la limite imposée de 60 euros de retrait par jour, le "non" l'aurait emporté avec 70 % des votes. Mais depuis que les banques sont fermées, un coup très difficile pour le peuple grec, la population est fort divisée. Les gens qui s'en sortent ne veulent pas qu'on risque d'affronter les créanciers : ils sont donc pour le "oui", malgré que ce vote apportera des mesures très dures. Il y a aussi les menaces lancées par les dirigeants européens qui annoncent la sortie de la Grèce de la zone euro, voire de l'Union européenne en cas de "non". L'immense majorité des Grecs veut rester dans la zone euro, ce qui complique les choses. Je pense que le "non" va l'emporter, mais je crains que les créanciers punissent le...