Grexit. Les Français commencent à se familiariser ces jours-ci avec ce néologisme anglo-saxon, contraction de «Grèce» et de «exit» (sortie). Il désigne l'abandon de l'euro par la Grèce. Un scénario que la plupart des experts excluaient il y a peu mais qui pourrait désormais devenir réalité en quelques semaines. Certes, un non des Grecs au référendum de dimanche ne rendrait pas le Grexit inévitable. Il en augmenterait cependant la probabilité considérablement.
«La géographie de l'euro ne peut pas changer sans qu'il y ait des conséquences mondiales. Il y a un point à partir duquel c'est la panique qui l'emporte»
Jean-Pierre Chevènement
Dans la sphère politique française, le débat sur le Grexit a rouvert des fractures internes aux partis, recoupant celles du ...