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Grèce : le changement de pied à contretemps de François Hollande

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Pour la première fois depuis le début des négociations avec le gouvernement d'Aléxis Tsípras, en févrie, François Hollande s'est désolidarisé d'Angela Merkel en appelant à un accord avec la Grèce - Shutterstock


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Pour la première fois depuis le début des négociations avec le gouvernement d'Aléxis Tsípras, en févrie, François Hollande s'est désolidarisé d'Angela Merkel en appelant à un accord avec la Grèce - Shutterstock

On a souvent reproché à Angela Merkel, la chancelière allemande, d'avoir eu systématiquement un coup de retard à chaque étape clef de la crise de la zone euro, laissant entre temps la situation se dégrader. Cette fois, c'est à François Hollande que la critique risque d'être adressée. Mercredi, pour la première fois depuis le début des négociations avec le gouvernement d'Aléxis Tsípras, en février, il s'est clairement et publiquement démarqué de sa partenaire allemande en appelant à un accord avec la Grèce «?tout de suite?», c'est-à-dire avant le référendum organisé dimanche par le Premier ministre grec. Dans une intervention au ton inhabituellement cassant, il a dénoncé «?les affirmation péremptoires?» et «?les ruptures brutales?». «?La France elle se bat, elle n'est pas là dans le veto, elle n'est pas là dans la brutalité?», a t-il dit visiblement très agacé par la dureté de l'Allemagne.

Mais ce changement de pied du président français intervenait au lendemain du défaut grec à l'égard du FMI et alors que le plan d'aide à la Grèce a été officiellement stoppé par ses créanciers, mettant la Grèce dans une très inconfortable situation de...

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