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Référendum grec: comment Merkel a changé d'avis

Δημοσιεύθηκε στη L'Express ,
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Angela Merkel et son ministre des Finances Wolfgang Schäuble

La chancelière allemande Angela Merkel refuse de rouvrir les négociations entre Athènes et la zone euro avant d'avoir les résultats de référendum. Cet appel au peuple qu'elle avait mal pris peut finalement lui servir.

"Je veux que nous sortions de la crise plus forts". Sous-entendu "avec ou sans la Grèce." Angela Merkel a assumé ce mercredi l'éventualité d'un "Grexit". Alors qu'Athènes, en défaut de paiement, a soumis mardi une nouvelle demande d'aide assortie d'une "série d'amendements" aux réformes et coupes budgétaires mises sur la table par la troïka, la chancelière allemande dit "non" à une résolution rapide du dossier. Parce qu'elle parie que le temps joue pour elle. 

>> Lire aussi: Hollande veut un accord "tout de suite", Merkel s'y oppose 

"L'avenir de l'Europe n'est pas en jeu"

Ce référendum, annoncé par Alexis Tsipras vendredi et maintenu ce mercredi, "nous pouvons l'attendre calmement car l'Europe est forte", a-t-elle expliqué, ajoutant qu'"un bon Européen (n'est) pas celui qui recherchait le compromis à tout prix...

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