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Référendum en Grèce : l'Europe parie sur un désaveu de Tsipras

Published in Le Figaro on
Des slogans hostiles à l'Union européénne et au FMI ont été taggés sur les escaliers menant au Parlement grec à Athènes.
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Des slogans hostiles à l'Union européénne et au FMI ont été taggés sur les escaliers menant au Parlement grec à Athènes. Crédits photo : LOUISA GOULIAMAKI/AFP

Cette fois, on y est. Des semaines durant, d'Eurogroupe extraordinaire en sommet européen spécial, cette date du mardi 30 juin était brandie comme l'échéance fatidique. C'est ce mardi soir qu'expire le plan d'aide européen enclenché en 2012. Et que disparaît avec lui la possibilité, pour les créanciers d'Athènes, de lui verser le reliquat de 7,2 milliards d'euros qui était conditionné à un accord sur des mesures d'économies. C'est aussi ce 30 juin que la Grèce peut se retrouver en défaut de paiement si elle ne rembourse pas au Fonds monétaire international (FMI) l'échéance de 1,5 milliard d'euros due ce jour.

Et pourtant, cette échéance a été balayée par celle du 5 juillet qu'Alexis Tsipras a imposée en sortant de sa manche la carte du référendum. On connaît désormais la question qui sera soumise aux quelque 10 millions d'électeurs grecs. En résumé: «approuvez-vous les mesures d'économies proposées par les créanciers» en échange d'argent frais? Les électeurs grecs comme les dirigeants européens ne s'y trompent pas. «Le référendum grec ne sera pas un derby Commission européenne contre Tsipras, mais euro contre drachme. C'est ça le choix», résume ainsi le premier...

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