Article publiée à 14h56, mis à jour à 16h47.
Pour arracher un accord avec la Grèce dès demain samedi 27 juin, les créanciers sortent la carotte et le bâton. La carotte, c'est cette information qui a été « dévoilée » à propos par des agences de presse ce vendredi comme quoi les « institutions » (BCE, Eurogroupe et FMI) étaient prêtes à débloquer jusqu'à 15,3 milliards d'euros pour permettre à la Grèce de payer... les institutions créancières. Seule condition, mais pas de moindres : que le gouvernement hellénique signe un accord à l'issue de la réunion de l'Eurogroupe samedi. Le programme de soutien financier à la Grèce serait alors prolongé jusqu'à fin novembre 2015. Une offre d'ores et déjà refusée par Alexis Tsipras, le premier ministre hellénique qui a affirmé refuser "les ultimatums et les chantages".
Que seront les sommes versées ?
L'argent proviendrait de plusieurs sources. Les 7,2 milliards d'euros du programme d'aide qui restent disponibles seront versés peu à peu. Immédiatement, la BCE pourrait verser à Athènes les 1,8 milliard d'euros de bénéfices réalisés sur la détention des obligations d'Etat grecques dans le cadre...