Les dirigeants européens ont fixé un ultimatum, jusqu'à samedi, pour que la Grèce trouve avec ses créanciers un accord permettant de reprendre son renflouement et lui éviter un défaut de paiement.
"Nous sommes tombés d'accord qu'il faut continuer à travailler entre la Grèce et les institutions et que l'Eurogroupe de samedi revêt une importance décisive, car le temps presse", a dit la chancelière allemande Angela Merkel à l'issue de dix heures de discussions avec ses partenaires de l'UE réunis en sommet à Bruxelles - dont deux ont été consacrées au cas grec selon des sources européennes.
"Je considère que cette réunion de samedi est cruciale parce que nous sommes à l'échéance", a déclaré pour sa part le président français François Hollande. Dans un tweet, le président du Conseil européen Donald Tusk a indiqué que les responsables européens comptaient sur l'Eurogroupe pour "conclure le processus samedi".
Les chefs d'Etat et de gouvernement se refusent à arbitrer le bras de fer entre Athènes et ses créanciers (BCE, FMI, Commission européenne) sur les réformes et les coupes budgétaires demandées à la Grèce en échange du déblocage de 7,2 milliards d'euros de...