Il reste sept jours avant le couperet d'un défaut de paiement suicidaire, mais la sortie de crise est en vue pour la Grèce. Cette nuit, Angela Merkel, François Hollande et les dirigeants des autres pays de l'euro ont donné à Alexis Tsipras 48 heures pour convaincre et verrouiller son nouveau plan de redressement. Il a déjà réussi à renouer les fils le dialogue, au bout de deux semaines de blocage.
Côté jardin, Athènes a déposé lundi un programme économique «étendu, une base qui permet de redémarrer la discussion», d'après le patron de l'Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem. La chancelière allemande évoque un «bon point de départ», le président français se réjouit de voir le premier ministre grec «prendre ses responsabilités». Il n'y a pas d'accord. Pourtant la ruée des Grecs sur leurs comptes bancaires ralentit et un vent d'optimisme souffle sur les marchés internationaux. Lundi, toutes les Bourses européennes ont fini dans le vert, après plusieurs séances dans le rouge. L'Euro Stoxx 50, qui regroupe les cinquante plus grandes capitalisations du Vieux Continent, a gagné 4,23 % dans la journée, tandis que Paris et Francfort terminaient toutes deux à + 3,81 %. La Bourse d...