La Grèce ne se défilera pas à ses obligations vis-à-vis de ses créanciers internationaux, mais elle le fera à son rythme, quand elle le pourra. C'est, en substance, le message qu'a fait passer le gouvernement grec ce lundi.
"Dans la mesure où nous serons en situation de payer, nous paierons toutes les obligations" financières, a assuré Gabriel Sakellaridis, le porte-parole du gouvernement grec. Une annonce qui intervient alors qu'Athènes doit rembourser 300 millions d'euros au FMI le 5 juin prochain.
"C'est la responsabilité du gouvernement d'être en capacité de rembourser toutes ses obligations", a expliqué Gabriel Sakellaridis, précisant ensuite que "c'était aussi de la responsabilité des créanciers d'être respectueux de leurs engagements de prêts".
Asphyxie de l'économie grecque
Le porte-parole a également fermement démenti tout scénario d'instauration d'un contrôle des capitaux pour stopper le flux des retraits de dépôts bancaires, qui affiche un rythme soutenu depuis cinq mois, même si "les problèmes de liquidité sont connus" et créent "des conditions d'asphyxie de l'économie grecque".
Il a également réitéré l'objectif du gouvernement...