Après trois mois de négociations, l'Eurogroupe, qui rassemble les ministres des Finances de la zone euro, se réunit à nouveau ce lundi à Bruxelles pour tenter de trouver enfin une solution à la crise grecque. Les créanciers (BCE, Commission européenne et FMI) attendent toujours d'Athènes une liste de réformes convaincantes, portant notamment sur les retraites et le marché du travail. L'enjeu est le versement de la dernière tranche d'aide de 7,2 milliards d'euros.
Les efforts à fournir par la Grèce restent conséquents. Et plusieurs responsables européens ont d'ores et déjà affirmé ces derniers jours qu'un accord n'était pas envisageable dès lundi, même si les négociations avec la Grèce se déroulent dans un «état d'esprit plus positif». «La réunion des ministres des Finances des pays de la zone euro ne sera pas décisive, même si des progrès ont été accomplis», a ainsi indiqué le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem. «Je ne pense pas que tout se débloque d'ici [à lundi]», a également considéré le ministre des Finances allemand, Wolfgang Schäuble, dans un entretien au journal Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung.
«Les expériences ailleurs dans le monde...