Les attentes de Bruxelles et du FMI à l'égard d'Athènes sont fortes : le point sur la situation de la Grèce en cinq questions - AFP
Le ministre grec des Finances, Yánis Varoufákis, a déclaré à Washington que son pays « ne signerait pas sur des objectifs budgétaires que [son] économie ne peut pas atteindre ». Le point en cinq questions.1- Qu'a fait le gouvernement jusqu'à présent ?
Pas grand-chose susceptible de satisfaire les exigences de ses partenaires de la zone euro. Bien au contraire. La quasi-totalité des décisions prises par le gouvernement Tsípras va à l'encontre des demandes de frugalité budgétaire et de réformes souhaitées par Bruxelles et le FMI. La première loi votée - le 18 mars - par le Parlement grec s'attaque à la « crise humanitaire » dénoncée par le parti Syriza durant sa campagne électorale. Les ménages privés d'électricité ont été rebranchés et les aides aux logements, distribuées. Le gouvernement a également annoncé son intention de rouvrir la télévision publique ERT, brutalement fermée par le gouvernement précédent pour cause de gâchis budgétaire. Loin de réduire le nombre de fonctionnaires, 12.000 agents vont être réembauchés. Athènes s'est aussi engagé dans un combat vain et politiquement coûteux contre l'Allemagne en exigeant des réparations de guerre. Les mesures...