À Kipseli, un quartier populaire d'Athènes, le centre des impôts se situe dans une rue petite, piétonne et très bruyante. Un bâtiment terne, d'architecture moderne. Au dernier des cinq étages, le bureau du directeur, qui refuse de donner son nom - "écrivez juste 'directeur'" -, est ouvert au contribuable. Deux personnes patientent et, le temps de notre discussion, deux autres viendront demander de l'aide. Essentiellement pour savoir comment remplir sa nouvelle feuille d'impôts ou comment inscrire des enfants majeurs à charge qui, désormais, doivent avoir leur propre numéro fiscal et leur propre déclaration.
Depuis un an, dans le cadre de la lutte contre la corruption, il n'y a plus aucun échange d'argent dans les centres d'impôts, tout paiement se fait par virement bancaire de même que toutes les déclarations se font via Internet.
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