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Kazantzidis, Stelios (1931-2001)

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    Stelios Kazantzidis est un des plus grands chanteurs populaires grecs de l'après guerre. Il a joui de l'admiration et d'une sympathie sans précédent d'une très large partie de la population jusqu'à sa mort en 2001.

    Stelios Kazantzidis est né le 29 août 1931 à Nea Ionia, une banlieue d'Athènes où s'entassaient les réfugiés de l'Asie Mineure après la "Grande Catastrophe", comme on appelle en Grèce la perte de Smyrne et de l'Asie mineure, et les représailles turcs après l'échec de Grecs de reconquérir la côte Egéenne de l'actuelle Turquie et berceau de l'hellénisme depuis l'Antiquité. Sa famille est pauvre. Son père Haralambos, d'origine pontique, la région côtière du pont Euxin, travaille dans le bâtiment. Sa mère, Gesthimani, est originaire, elle, de l'Asie Mineure. Stelios est l'aîné des deux garçons de la famille, son frère s'appelle Stathis.

    Son père milite à gauche et participe à la Résistance durant l'occupation allemande. Avec l'éclatement de la guerre civile, l'implication de Charalambos dans la guérilla communiste oblige la famille à déménager dans le Nord de la Grèce, à Kilkis. Lorsqu'elle revient à Nea Ionia, en banleiu d'Athènes, en 1945, le père est gravement malade et Stelios doit s'engage dans le monde du travail dès 14 ans. Il fait divers travaux : ouvrier dans le bâtiment, dans les usines de confection, ou encore vendeur ambulant d'eau et de cigarettes dans les rues d'Athènes.

    Stelios Kazantzidis

    La légende veut que ce soit un de ses employeurs dans le bâtiment qui, l'entendant chanter pendant le travail, lui ait offert la première guitare. En tout cas, en parallèle de ses petits boulots, Stelios chante le soir dans les tavernes de Nea Ionia. C'est là qu'il est remarqué par un grand parolier de l'époque, Charalampos Vassileiadis, lequel le met en contact avec le studio d'enregistrement Columbia. En 1950, Kazantzidis quitte les tavernes de Nea Ionia pour aller chez Bokaris, une boîte à Kifissia, puis, deux ans plus tard, sort son premier disque chez Columbia avec la chanson d'Apostolos Kaldaras "Για μπάνιο πάω / Je vais me baigner", un échec.

    Stelios Kazantzidis et Marinella

    Le deuxième enregistrement, avec la chanson de Giannis Papaïoannou "Οι βαλίτσες / Les valises" aura meilleure fortune et fera même partie des hits de l'année. S'ensuit la collaboration de Stelios Kazantzidis avec Kaiti Grey, grande chanteuse de l'époque, durant la saison 1957. La carrière de Stelios Kazantzidis est désormais lancée. La même année, Stelios rencontre Marinella à Thessalonique. Pendant près de dix ans, elle deviendra sa compagne au travail comme dans la vie, formant un couple mythique dans le show business grec et offrant ensemble quelques unes des plus belles chansons du répertoire de la musique populaire.

    En 1959, Kazantzidis s'embrouille avec Columbia s'estimant surexploité après le succès sans précédent pour les données de l'époque (100.000 exemplaires vendus) du 45 tours Mantoumbala et surtout de Δυο πόρτες έχει η ζωή (Dyo portes echei i zoi / Deux portes 'y a dans la vie) dont Kazantzidis est l'auteur et l'interprète. Son contrat ne prévoyait qu'un cash de 1.000 drachmes.

    Stelios Kazantzidis

    En 1965, il décide de se retirer des boîtes nocturnes d'Athènes dégoûté des conditions de travail, puis, en 1969, cesse aussi les enregistrements. Auparavant, il aura effectué quelques tournées mythiques à l'étranger ; aux Etats-Unis, au Canada, en Australie, en Allemagne, les immigrés grecs le reconnaissent comme leur expression la plus authentique et lui réservent un accueil enthousiaste.

    Durant sa traversée du désert, il essaie de lancer diverses entreprises : sa propre compagnie de disques, un élevage de grenouilles, une marque de ouzo, etc., sans grand succès. Son retour dans la discographie il le signe avec Υπάρχω (Yparcho / J'existe) sur une musique du jeune alors joueur de bouzouki Christos Nikolopoulos qui l'avait accompagné dans plusieurs de ses tournées, et des paroles de Pythagoras. Douze années entières vont s'écouler avant que Kazantzidis ne reprenne le chemin des studios d'enregistrement. Ο δρόμος της επιστροφής (O dromos tis epistrofis / La route du retour) en 1987 devient aussitôt disque d'or, puis, disque de platine. Même sort pour Ελεύθερος (Eleftheros / Libre). Cependant, malgré toutes les sollicitations, fidèle à ses propres engagements, il refuse toujours de se produire dans les boîtes de nuit comme c'est la tradition (et le gagne pain) pour la plupart des chanteurs populaires.

    C'est, finalement, en chansons qu'il annonce, avec son dernier CD, Έρχονται χρόνια δύσκολα (Erchontai chronia dyskola / Des années difficiles arrivent) pour adresser sa dernière salutation à son immense public quelques mois avant d'entrer à l'hôpital pour un cancer au cerveau qui l'emportera définitivement le 14 septembre 2001.

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