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Aux abois, la Grèce doit convaincre ses créanciers

Published in Le Monde on
Si les ministres de la zone euro n'acceptent pas les principales réformes proposées par la Grèce, "il pourrait y avoir des problèmes", a averti le ministre grec des finances, Yanis Varoufakis dans un entretien publié, dimanche 8 mars, par le Corriere della Serra.
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Si les ministres de la zone euro n'acceptent pas les principales réformes proposées par la Grèce, "il pourrait y avoir des problèmes", a averti le ministre grec des finances, Yanis Varoufakis dans un entretien publié, dimanche 8 mars, par le Corriere della Serra. "Nous pouvons revenir à des élections", a-t-il ajouté.

Grèce, acte cinq. Mêmes acteurs. Et mêmes revendications des différents protagonistes. Ou presque. Lundi 9 mars, les ministres des finances de la zone euro (l'Eurogroupe) se réunissent une nouvelle fois (la cinquième depuis le 11 février), à Bruxelles. Et, à cette occasion, le bras de fer entre le gouvernement grec et ses créanciers devrait reprendre. De plus belle.

Quand le premier, financièrement aux abois, continue de réclamer que l'on desserre « la corde autour de [son] cou », comme l'a dit, vendredi 6 mars, le premier ministre grec, Alexis Tsipras, c'est-à-dire qu'on lui consente, temporairement, des aides financières, les seconds rétorquent : les réformes, d'abord les réformes? Celles sur lesquelles le premier ministre grec et son ministre des finances, Yanis Varoufakis, ont accepté de s'engager, le 21 février, en échange d'une extension de quatre mois du deuxième plan d'aide au pays.

Dimanche, M. Varoufakis a encore fait monter la pression, en évoquant la possibilité de nouvelles élections, voire d'un référendum sur un accord sur la dette : si les ministres de la zone euro n'acceptent pas les principales réformes proposées par la Grèce...

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