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GRECE. Syriza un mois après : l'aile gauche veut encore y croire

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Le Premier ministre grec a dû faire des concessions face à l'Union européenne.
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Le Premier ministre grec a dû faire des concessions face à l'Union européenne. (Emmanuel Dunand / AFP)

En bref

  • Il y a un mois, le philosophe et militant grec Stathis Kouvelakis retraçait dans "l'Obs" l'étonnante aventure du parti Syriza.
  • Il critique aujourd'hui les concessions du nouveau premier ministre Alexis Tsipras face à Bruxelles, mais estime que le bras de fer avec l'Europe pourrait reprendre très vite. Tribune.

Avec son style inimitable, Wolfgang Schäuble, le ministre allemand des finances, l'avait relevé dès la conclusion de l'accord entre la Grèce les autres membres de l'Eurogroupe, le 20 février dernier : "Le gouvernement grec aura du mal à faire passer cet accord auprès de son électorat."

En réalité, l'électorat semble se montrer compréhensif vis-à-vis d'un gouvernement soumis à un chantage permanent, qui a tenté un exercice auquel aucun de ses prédécesseurs n'avait sérieusement songé : négocier le plus durement possible dans le cadre de l'euro-zone pour sortir le pays de la cure d'austérité qui l'a plongé dans une dépression sans fin. Selon les derniers sondages, si des élections avaient lieu aujourd'hui, Syriza récolterait plus de 40% des suffrages, avec plus de 20 points d'avance sur la Nouvelle démocratie, l'actuelle opposition de...

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