La Premier ministre grec Alexis Tsipras a fait fi mardi 17 février de l'ultimatum fixé à vendredi par la zone euro pour demander une extension du programme d'aide de l'UE au pays, en annonçant pour le même jour le vote de lois sociales proscrites par ce programme.
Parallèlement, cependant, le gouvernement grec a annoncé qu'il «envisageait de demander une extension du financement du pays à l'UE», en «distinguant clairement» celle-ci d'une extension du programme d'aide à la Grèce - ou «mémorandum» - qui prend fin le 28 février.
Ce programme imposé au pays depuis 2010 par la «troïka» de ses créanciers (UE, FMI, BCE) prévoit 240 milliards d'euros de prêts, mais en échange de mesures économiques pesant très lourd sur la population.
Rejet des instructions venues de l'extérieur
Le nouveau gouvernement de gauche radicale d'Alexis Tsipras, arrivé au pouvoir fin...