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Le bras de fer se durcit entre la Grèce et l'Eurogroupe

Δημοσιεύθηκε στη Libération ,
Yanis Varoufakis, ministre grec des Finances (au centre), à la sortie de la réunion de l'Eurogroupe, le 16 février à Bruxelles.
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Yanis Varoufakis, ministre grec des Finances (au centre), à la sortie de la réunion de l'Eurogroupe, le 16 février à Bruxelles. (Photo Emmanuel Dunand. AFP)

C'est à prendre ou à laisser. L'Eurogroupe (les dix-neuf ministres des Finances de la zone euro plus la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international), qui s'est réuni lundi après-midi à Bruxelles, a lancé un ultimatum en bonne et due forme à la Grèce : elle a une semaine pour accepter la prolongation du «programme» (ou «mémorandum») actuel qui lui assure un financement (7 milliards d'euros) dont elle a besoin pour faire face à ses échéances en échange de nouvelles coupes budgétaires et de hausses d'impôts. Sinon, elle devra se débrouiller seule. Les Européens, toutes tendances politiques confondues, campent donc sur une ligne dure face à Syriza, le parti de gauche radicale vainqueur des élections du 25 janvier.

Le gouvernement dirigé par Alexis Tsípras ne s'attendait sans doute pas à se retrouver ainsi totalement isolé. Il faut dire qu'il n'entend pas céder d'un iota sur son programme électoral, qui exclut non seulement tout nouveau sacrifice pour sa population, mais prévoit un plan de relance estimé à environ 12 milliards d'euros. Syriza espérait au moins que ses partenaires accepteraient de lui fournir l'argent dont il a besoin (notamment pour...

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