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Pourquoi la Grèce s'est prise d'amour pour l'OCDE

Published in Le Figaro on
Le secrétaire général de l'OCDE, Angel Gurria, et le premier ministre grec, Alexis Tsipras, mercredi à Athènes.
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Le secrétaire général de l'OCDE, Angel Gurria, et le premier ministre grec, Alexis Tsipras, mercredi à Athènes. Crédits photo : ARIS MESSINIS/AFP

On ne fait pas attendre Alexis Tsipras. Angel Gurria, le secrétaire général de l'Organisation de coopération et de développement économiques, s'est rendu toute affaire cessante d'Istanbul, où il a participé lundi et mardi au G20, à Athènes. Il répondait ainsi à l'invitation du premier ministre grec.

Les deux hommes ont décidé mercredi matin de mettre en place «une commission de coopération? pour élaborer un accord sur des réformes qui vont relancer la croissance», a indiqué Alexis Tsipras. Après avoir abrité discrètement pendant un an dans ses locaux parisiens les réunions de la troïka - qui avait peur d'affronter la colère des Athéniens -, l'OCDE pourrait devenir le nouveau prescripteur de réformes d'Athènes. Tel est le rêve d'Alexis Tsipras...

La Grèce, comme la Turquie, est un membre fondateur de l'OCDE, rappelle-t-on au siège de l'organisation internationale, à Paris. Elle en a fait partie dès 1960 quand l'OCDE a pris le relais de l'OECE, qui avait été créée pour encadrer les crédits du Plan Marshall dont Athènes avait aussi bénéficié. De même, la Grèce et la Turquie sont entrées en même temps, 1952, dans l'Otan. Dans les deux cas, ce fut à la demande...

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