Lors d'une déclaration commune à l'issue d'un entretien à l'Elysée, François Hollande a prôné un dialogue «transparent» avec Athènes, où la gauche radicale, anti-austérité, vient de prendre le pouvoir. Le respect des règles européennes et des engagements pris s'impose à tous, y compris à la Grèce, a souligné le président français, à l'heure où la dette grecque dépasse les 320 milliards d'euros. Le président a dit être en accord avec Alexis Tsipras pour que l'Europe fasse preuve de plus de solidarité et oeuvre en faveur de la croissance. «Le dialogue entre la Grèce et ses partenaires européens doit se dérouler en vue de trouver un accord», a-t-il souligné. Alexis Tsipras a assuré de son côté que son pays n'était «pas une menace pour l'Europe». «Nous devons mener des réformes en Grèce pour que notre pays devienne crédible», a-t-il dit. «La dette grecque doit devenir viable, je suis persuadé que nous pouvons tous travailler en commun». Pour le premier ministre grec, «la France doit jouer un rôle de protagoniste pour un changement de politique en Europe.»
Alexis Tsipras et son ministre des Finances Yanis Varoufaxis ont poursuivi aujourd'hui leur tournée auprès de leurs...