papandreou
Le Budget 2011 a été adopté mercredi soir par 156 voix pour et 142 voix contre sur un total de 298 députés votants. le premier ministre, Georges Papandréou, qui a reconnu certes "les difficultés actuelles", a déclaré être résolu et plus optimiste que jamais que "les Cassandre seront contredites ainsi que les agences de notation".
"En 2012", a affirmé le premier ministre, "nous entrerons dans la voie de la croissance et en 2013 nous serons libérés du Mémorandum, laissant derrière nous les mesures douloureuses".
Dans son discours en débat parlementaire sur le Budget 2011, le chef du gouvernement a souligné être conscient du coût politique en ce qui concerne le sauvetage de l'économie de la faillite, le retour à la stabilité et la matérialisation des grands changements afin que la Grèce, a-t-il dit, "ne repose pas sur les forces de l'emprunt, n'est plus recours à des memorandums et surveillances", accusant le principal parti de l'opposition d'avoir placé le pays deux fois sous surveillance.
"C'est en raison de vos politiques", a observé M. Papandréou à l'adresse du président de la ND, Antonis Samaras, "que les retraites ont diminué", ajoutant que "M. Caramanlis (le précédent premier ministre du gouvernement de la ND) savait que le prochain gouvernement ne pourrait supporter le poids du déficit qu'il a caché, nous lançant cette bombe".
Selon M. Papandréou les objectifs sont réalisables, ils constituent un enjeu pour la nation, ajoutant que "nous ne demandons pas un accord sur tout ce que nous faisons, nous demandons que vous assumiez vos responsabilités face à ce défi historique".
i-GR/ANA-MPA