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CNN: Papandréou exclut toute restructuration de la dette

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Από iNFO-GRECE,

Après avoir à nouveau fait exploser les taux d'intérêts de la dette souveraine de la Grèce par ses menaces d'élections législatives anticipées, le premier ministre, Georges Papandréou, tente maintenant de rassurer les milieux financiers en soutenant, dans une interview sur la chaîne de télévision américaine CNN, que la restructuration de la dette grecque n'est pas comprise dans l'agenda politique du gouvernement.

"Je suis très clair sur cela. Nous pensons en plus, comme tout semble l'indiquer, que nous ne dévierons pas de notre marche", a renchéri M. Papandréou, avant de réitérer que la Grèce aura en 2012 une dette primaire très faible et qu'elle connaîtra à nouveau la croissance.

M. Papandréou, qui a tenu à préciser que cela signifie un service très viable de la dette, a rappelé que le gouvernement a d'ores et déjà réduit le déficit de 5,5%, saluant à cette occasion la maturité impressionnante du peuple grec pour la façon dont il réagit aux changements certes douloureux qui sont opérés.

Interrogé sur le fossé qui existe dans les sociétés européennes en raison de la vague de grèves, tant en Grèce que dans d'autres pays européens, tels que la France ou le Portugal, M. Papandréou n'a pas exclu l'existence de déséquilibres et, éventuellement, l'apparition de problèmes de cohésion. "J'espère toutefois que nous aurons la persévérance et la capacité de réussir", a-t-il noté.

Se référant en outre aux décisions du récent Sommet européen, M. Papandréou s'est dit satisfait que le mécanisme provisoire d'aide qui été mis sur pied pour la Grèce acquiert un caractère permanent et sera inclus aussi aux textes des Traités qui régissent l'UE, tout en restant réticent sur l'imposition de sanctions, rejetant en particulier la privation du droit de vote pour des pays membres, sans exclure néanmoins des amendes économiques sévères.

"Bien sûr, il peut y avoir des conditions telles qui peuvent faire qu'un pays se trouve dans cette situation, non pas pour ne pas s'être suffisamment appliqué, mais en raison de la conjoncture internationale, en raison de la crise dans le secteur de la construction, ou en raison d'obligations toxiques, ou pour toute autre raison. De toute évidence, cela sera pris en compte dans la décision sur l'imposition ou non de sanctions", a souligné M. Papandréou, se disant espérer que "nous créons cependant un mécanisme puissant qui empêchera des crises de dette publique".

A Athènes, à quelques jours des élections territoriales qui s'annoncent difficiles pour le gouvernement, c'était au porte-parole du gouvernement, Georges Petalotis, de démentir toute éventualité de restructuration de la dette, notant en même temps que tant cette discussion que celle sur la prorogation du délai de remboursement des prêts grecs sont théoriques.

Interrogé à commenter des informations de la presse citant des sources attribuant au FMI la volonté de proposer à la Grèce une rallonge pour le remboursement des prêts assortie d'un taux d'intérêt supplémentaire, M. Petalotis a affirmé qu'il "n'y a rien d'officiel" et qu'il s'agit de "scénarios".

Concernant enfin les retards dans les recettes de l'Etat par rapport aux objectifs initiaux, M. Petalotis a soutenu même à propos du "trou noir" existant dans les recettes, que "si nous regardons en détail les recettes attendues jusqu'à la fin de l'année, on sera convaincu que l'objectif des recettes sera atteint".

i-GR/ANA-MPA

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