Interpellé vendredi au Parlement par les députés de l'opposition, le ministre des Infrastructures, des Transports et des Réseaux, Dimitris Reppas, a été amené à préciser la politique du gouvernement dans le dossier des Chemins de fer helléniques (OSE) et à admettre l'échec des négociations avec le chinois COSCO et l'ouverture de pourparlers avec la France.
M. Reppas, qui a confirmé la cession de 49% aux investisseurs privés de la société gérant les transports ferroviaires de passagers et de marchandises (Trainose), a informé qu'à première vue la compagnie maritime chinoise COSCO ne semblait pas très intéressée, et qu'il était à présent dans l'attente de sa rencontre avec son homologue français prévue le 1er juillet.
Après avoir insisté que les 2.000 personnes employées à OSE sur les 6.500 à l'heure actuelle ne seraient pas licenciées, mais mutées à d'autres postes, M. Reppas a souligné que "OSE est devenue une jeune fille que personne ne veut comme épouse", exprimant toutefois en même temps que "le programme d'assainissement de l'organisme, qui a été mis en route par le gouvernement, est la meilleure incitation qui soit pour les investisseurs".
Pour leur part, les députés, notamment de la Nouvelle Démocratie, ont dénoncé les retards dans les décisions du gouvernement qui ont pour conséquence que OSE coûte extrêmement chers aux contribuables grecs, du point de vue du fonctionnement et aussi des dettes.
i-GR/ANA-MPA
SNCF
il n'y a personne dans les trains sur la ligne du peloponnèse, on se demande bien pourquoi la SNCF viendrait perdre de l'argent en grèce.