Le président de l'ADEDY (fonctionnaires), Spyros Papaspyros, a réagi aux mesures annoncées par le gouvernement sur le front de l'économie, appelant à une participation la plus grande possible à la grève nationale du 10 février, tandis qu'après l'échec, mercredi, de la rencontre du patronat avec la Confédération générale des Travailleurs de Grèce (GSEE), la centrale des employés du privé envisage une grève générale le 24 février.
La rencontre entre la direction de la Confédération générale des Travailleurs de Grèce (GSEE) et les organisations patronales portant sur la signature de la nouvelle Convention collective nationale de travail s'est soldée par un échec, le patronat tranchant qu'il n'est pas question d'augmenter le salaire de base à environ 700 euros, ce qui constitue pourtant la revendication centrale des syndicats.
Ainsi, la direction de la GSEE se réunit jeudi en assemblée plénière pour examiner un éventuel mouvement de grève nationale le 24 février, alors que se posera également un possible retrait des experts des syndicats des procédures de dialogue sur la sécurité sociale.
De son côté, le président de la fédération des syndicats des fonctionnaires ADEDY réagit aux mesures annoncées par le gouvernement a estimé que "les mesures qui ont été annoncées - par le gouvernement - ont confirmé nos prévisions", précisant qu'une grève panhellénique de 24h a été décidée pour le 10 février. "La participation à la grève et aux manifestations de mercredi prochain sera décisive pour la suite des évènements. La parole est à présent aux travailleurs", a dit M. Papaspyros.
i-GR/ANA-MPA