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Le retour des marbres d'Elgin en arrière plan de l'inauguration du Musée de l'Acropole

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Από iNFO-GRECE,

Le nouveau Musée de l'Acropole sera inauguré officiellement samedi 20 juin, un événement pour lequel la Grèce espère une diffusion mondiale, alors que la classe politique et des personnalités étrangères assisteront à un spectacle audiovisuel à partir de 20h.

Jeudi, ce fut au tour de personnalités des lettres et des arts qui eurent l'opportunité de visiter l'oeuvre de l'architecte franco-suisse, Bernard Tschumi, alors que vendredi soir des journalistes de la presse étrangère suivront le même parcours à l'invitation du ministre de la Culture, Antonis Samaras.

Cependant, l'agenda du président de la République, Carolos Papoulias, qui recevra samedi 20 juin en début d'après-midi le président de la République chypriote, Dimitris Christofias, puis ensuite le DG de l'Unesco, Koïchiro Matsuura, et enfin le président de la République bulgare, Georgi Parvanov, montre que la mobilisation étrangère sera en deçà des espérances.

Les Frises du Parthénon, enlevées de façon sauvage au début du 19e siècle par Lord Elgin et joyeux aujourd'hui du British museum à Londres, seront sans doute le sujet principal des conversations lors de cette inauguration. La Grèce réclame leur retour au berceau et avait vainement espéré plier les britanniques à l'occasion des JO d'Athènes de 2004. On avait alors misé sur le nouveau musée pour retirer le dernier argument du British Museum, à savoir que la Grèce n'avait pas les moyens d'assurer une bonne conservation dans une Athènes à l'atmosphère polluée. La Grèce avait menacé de présenter symboliquement vide l'aile du nouveau musée destinée à accueillir les Frises. Mais le musée n'avait pas été prêt pour 2004.

Les 17 membres des comités pour la restitution des Frises du Parthénon, qui représentent 15 pays, ont dans une conférence de presse vendredi lancé d'Athènes un appel pour que le British Museum accepte finalement la demande de la Grèce à l'occasion, cette fois, des Jeux Olympiques de 2012 à Londres.

Le président des comités, David Hill, a par ailleurs annoncé entre autres qu'il s'efforce d'instituer une Journée du Parthénon chaque année en juin et qu'a été lancée une grande campagne de soutien intitulée "Pourquoi pas?" ("Why not?").

Pour sa part, le président du Parlement, Dimitris Sioufas a affirmé vendredi que "les Frises du Parthénon constituent des symboles de la civilisation grecque" et non de simples objets d'exposition, soulignant que "l'accaparation des sculptures n'est légalisée ni dans la conscience des Grecs ni dans la conscience de l'humanité".

Mais une autre accaparation venait d'être tentée, en marge des festivités de l'inauguration, celle de la paternité du nouveau musée. Dans une de ses interventions, le député du PASOK Evanghelos Venizelos s'est référé "au rêve universel de Melina Mercouri", obligeant le président du Parlement a préciser que le projet de construction du musée remonte à 1976 sous le mandat du ministre de la Culture de cette époque, M. Trypanis, et sous le mandat de premier ministre de Constantinos Caramanlis, l'oncle et homonyme de l'actuel premier ministre, et que le chantier a été poursuivi par tous les gouvernements qui se sont succédés depuis lors, de sorte qu'aujourd'hui le nouveau musée appartienne à l'ensemble du peuple grec.

i-GR/ANA-MPA

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