Les travaux du 3e Dialogue sur l'énergie de l'Europe du Sud-Est, qu'a organisé jeudi à Thessalonique l'Institut énergétique de l'Europe du Sud-Est (IENE), ont permis de dégager la "charte énergétique" des pays balkaniques, avec l'accent mis sur la coopération régionale, la diversification des sources, la sécurité des réseaux.
Si le directeur régional du Conseil mondial de l'Energie (CME), Slav Slavov, a insisté sur une énergie peu coûteuse pour les pays balkaniques, les investissements restant, selon lui, le problème majeur depuis 20 ans, le président de IENE, Yannis Dessypris, a été clair sur trois conditions, la sécurité, la diversification des sources et la libération du marché de l'énergie.
Pour sa part, le SG du ministère du Développement, Constantin Moussouroulis, a mentionné le "paquet" européen de 4 milliards d'euros qui prévoit le financement des actions pour le gazoduc entre la Grèce et la Bulgarie et le tronçon sous-marin du TGI (Turquie-Grèce-Italie), estimant en outre que le South stream contribuera à plus de sécurité énergétique et plus de concurrence dans l'UE.
Enfin, l'attaché de l'ambassade de Russie en Grèce, Michail Sava, a parlé de l'importance stratégique des projets, tels que South Stream et Bourgas-Alexandroupolis, et souligné la nécessité de flexibilité dans la diversification des sources d'approvisionnement.
i-GR/ANA-MPA