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Les nationalistes turcs s'imposent au Nord de Chypre. Caramanlis en visite officielle sur l'île

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Από iNFO-GRECE,

La victoire des nationalistes turcs dans la soi-disant République turque autoproclamée dans le Nord occupé de Chypre, lors des "législatives" anticipées du 19 avril, na va pas faciliter le voyage officiel que le premier ministre grec, Costas Caramanlis, entreprend sur l'île de Chypre mercredi et jeudi 22 et 23 avril.

M. Caramanlis s'adressera à la Chambre des représentants pour présenter ses positions sur la question chypriote, les relations greco-turques, l'évolution européenne de la Turquie et la situation internationale, lors de sa visite officielle à Chypre.

Selon le programme officiel, M. Caramanlis aura une rencontre en tête-à-tête au premier jour de son arrivée à Nicosie avec le président chypriote, Dimitris Christofias, qui sera suivie d'un entretien avec les délégations diplomatiques des deux pays.

Dans l'après-midi, le premier ministre aura des entretiens distincts avec les chefs des partis parlementaires, alors qu'un dîner officiel est prévu en l'honneur du chef du gouvernement grec et de son épouse Natacha.

Jeudi 23 avril, M. Caramanlis s'adressera à la Chambre des représentants pour un tour d'horizon des positions grecques sur la question chypriote, les relations greco-turques, l'optique européenne de la Turquie et autres dossiers internationaux.

Or, le retour au pouvoir des nationalistes turcs dans la partie échappant au contrôle de la République de Chypre, depuis son invasion par l'armée turque en 1974, complique les efforts de réunification de l'île autant que les relations greco-turques.

La vieille garde nationaliste du Parti de l'unité nationale (UBP) est arrivée largement en tête lors du scrutin de samedi dernier avec 44% des voix, tandis que le Parti républicain turc de centre-gauche (CTP) du soi-disant président de la république autoproclamée, Mehmet Ali Talat, n'a récolté que 29% des voix.

M. Talat, en tant que représentant de la communauté chyproturque, et le président de la République de Chypre M. Christofias, représentant la communauté chypriote grecque, s'étaient engagés dans un dialogue laborieux en vue d'une solution de réunification de l'île.

Le pouvoir de négociation de M. Talat se trouvera diminué par sa cohabitation avec le nouveau "chef de gouvernement", Dervis Eroglu, partisan de la division de l'île en deux Etats indépendants. M. Eroglu avait annoncé durant sa campagne qu'il désignera un de ses proches pour accompagner M. Talat dans ses négociations.

L'île est divisée depuis l'invasion de la moitié nord par l'armée turque en juillet 1974, en réponse à une tentative de coup d'Etat de la junte militaire grecque, alors au pouvoir à Athènes, contre l'archevêque Makarios, à l'époque président de Chypre.

Depuis, aucune des négociations conduites sous l'égide de l'ONU n'a abouti, alors que la Turquie a profité de ce temps pour coloniser l'île avec des paysans amenés de l'Est de la Turquie et avec des dizaines de milliers de militaires installés sur l'île avec leurs familles au point que la population indigène turcophone s'en trouve désormais minoritaire.

i-GR/AE/ANA-MPA

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