panagopoulos
L'armateur grec, Periclis Panagopoulos, enlevé le 12 janvier dernier, a été libéré par ses ravisseurs vers 1h30 du matin, dans la nuit de lundi à mardi, contre une rançon dont sa famille n'a pas souhaité dévoiler le montant.
De retour à son domicile à Kavouri (Attique orientale), M. Panagopoulos s'est dit soulagé de la fin heureuse de son aventure et a remercié sa famille et tous ceux qui ont contribué à sa libération.
M. Panagopoulos a remercié personnellement l'archevêque d'Athènes et primat de Grèce, Mgr Ieronymos, le ministre et le ministre adjoint de l'Intérieur, le ministre de la Santé, les hommes politiques et diplomates grecs et étrangers, sa famille et ses collaborateurs, ainsi que les représentants des médias.
M. Panagopoulos n'a pas souhaité révéler de nombreux détails sur les conditions de sa détention, mais indiqué que ses ravisseurs ont été polis et ont veillé à ce qu'il ait son traitement médical requis par son état de santé. L'armateur a affirmé ne pas pouvoir décrire le lieu de sa détention et précisé qu'il a été en contact avec plus d'un ravisseur.
Le montant de la rançon n'a pas été dévoilé, mais certaines sources non confirmées font état d'un montant de 30 millions d'euros, un montant qui a été déposé par l'épouse de l'armateur à un endroit désert de la région de Béotie, proche de la Nationale Athènes-Lamia, suivant les indications des ravisseurs.
Aussitôt après la libération, la police a engagé une vaste opération pour l'arrestation des ravisseurs.
En juin 2008, un industriel de Thessalonique, le président de la Fédération des Industries du Nord de la Grèce (SBBE), Georgios Mylonas, avait été enlevé et remis en liberté contre rançon, selon un scénario similaire. Mais l'auteur du rapt, Vassilis Palaiokostas, arrêté depuis, nie toute implication dans la nouvelle affaire.
i-GR/ANA-MPA