fit preparatifs
La Foire internationale de Thessalonique (FIT), rendez-vous commercial le plus important de Grèce, ouvrira samedi sa 73e édition mais l'activité économique sera une nouvelle fois éclipsée par avec l'arrivée massive des leaders politiques, qui, profitant de la visibilité de la Foire, en ont fait leur propre rendez-vous de la rentrée politique ; le premier ministre en premier doit ouvrir le bal lors de l'inauguration de la Foire.
Tout au long de la semaine, les chefs de partis de l'opposition visiteront l'exposition et auront des contacts avec les responsables politiques et économiques de la région.
A 9h30 samedi, le premier ministre M. Caramanlis déclarera ouverte la 73e FIT, puis visitera les divers pavillons des exposants, alors qu'à 20h, au Centre des congrès "I. Vellidis", il présentera les grands axes de la politique gouvernementale. A midi, le jour suivant, la traditionnelle conférence de presse est programmée toujours au centre des Congrès.
Le président du PASOK (socialiste), Georgios Papandreou, sera , pour sa part, présent pendant quatre jours à Thessalonique (les 11-14 septembre) et associera sa présence à la FIT à d'autres manifestations, la principale étant samedi 13 septembre un discours sur les thèses du parti, et le lendemain à 12h une conférence de presse.
Le SG du CC du KKE (communiste), Aleka Papariga, visitera la FIT mardi 9 septembre, la conférence de presse du président de la Syaspismos (gauche radicale), Alexis Tsipras, étant programmée mercredi 10 et sa visite à la FIT le jeudi 11. Le président du LAOS (droite traditionaliste), Georgios Karadzaferis, visitera l'exposition mercredi 10 septembre.
Les centrales syndicales ne seront pas en reste et chacune y fera entendre sa voix par des meetings, discours et manifestations.
Toutefois, si la FIT veut être un grand rendez-vous de la plus large région des Balkans comme le proclament ses responsables, il est temps que ceux-ci entreprennent à recentrer la Foire sur l'activité économique et restreindre l'ombre que lui fait l'activisme politique qui se développe à ses dépens. Plusieurs sociétés américaines ont estimé, cette année, qu'elles n'avaient rien à faire à Thessalonique et renoncé à investir sur les kiosques qu'elles occupaient depuis des décennies.
i-GR/ANA-MPA