Les travaux du 23e Congrès de l'Internationale socialiste (IS) se sont ouverts lundi matin 2 juillet à Lagonissi (banlieue balnéaire près d'Athènes) par des allocutions du président de l'IS, Georges Papandréou, et du SG, Luis Ayala, alors que le premier secrétaire du Parti socialiste français, François Hollande, dans une interview à la chaîne de télévision du Parlement grec a souligné la nécessité d'une mobilisation internationale des socialistes.
Parmi les thèmes du congrès figurent des actions pour le changement climatique, la voie vers une 3e révolution industrielle, pour un monde de paix, les combats pour la démocratie et l'éradication des conflits, de nouvelles bases pour une économie mondiale offrant des opportunités à tous, la crise alimentaire et l'immigration.
Lundi, au premier jour, le congrès a procédé à l'élection de son nouveau bureau.
Le président du PASOK, M. Papandreou, a été réélu à l'unanimité à la présidence, tandis que Luis Ayala a été reconduit dans ses fonctions de Secrétaire général, fonction qu'il occupe depuis 19 ans. Les propositions de candidature ont été présentées par l'ancien président de l'IS et ancien premier ministre français, Pierre Mauroy.
Les travaux sont prévus de se cloîtrier mercredi 2 juillet.
Interview de François Hollande à la chaîne de télévision du Parlement grec
Le premier secrétaire du Parti socialiste français, François Hollande, dans une interview à la chaîne de télévision du Parlement grec et en vue du 23e Congrès de l'Internationale socialiste (IS), a souligné la nécessité d'une mobilisation au plan international des socialistes et réformateurs pour de nouvelles idées, les graves problèmes actuels, tels que le prix des carburants, la crise alimentaire, se répercutant dans le monde entier.
Dans cette interview à Paris en marge de la rencontre des députés du Parti socialiste français, M. Hollande a commenté pour la presse grecque le "non" des Irlandais au Traité de Lisbonne, expliquant qu'il diffère du "non" des Français et des Néerlandais, mais reflète toutefois la même inquiétude. Le problème n'est pas un traité simplifié ou constitutionnel, a-t-il dit, les politiques européennes sont le problème, lesquelles devraient être plus près des citoyens, de ce qu'ils attendent, de ce qu'ils pensent.
Que pensez-vous de l'Union pour la Méditerranée ? lui a-t-on demandé. A cette question, M. Hollande a répondu que tout dépendait comment elle serait organisée. Pour le moment, elle reste une initiative de Nicolas Sarkozy qu'a suivie plus ou moins l'UE, mais qui n'aura pas l'adhésion entière des pays de la Méditerranée.
i-GR/ANA-MPA