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La Grèce dénonce le refus par la Turquie de réadmission des immigrés clandestins

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Από iNFO-GRECE,

La Turquie refuse de mettre en application, de façon élémentaire, les accords signés avec la Grèce sur la réadmission des immigrés clandestins dans leur pays d'origine, a déclaré le ministre de l'Intérieur, de l'Administration publique et de la Décentralisation, Prokopis Pavlopoulos, prenant la parole en réunion mardi au sujet de la surveillance des frontières extérieures de l'UE lors d'une réunion commune de cinq commissions du Parlement.

M. Pavlopoulos a insisté que cette attitude négative se répète au niveau de l'UE par son refus d'accords analogues, et s'est donc posé la question si la Turquie peut être dite respecter l'acquis communautaire.

Le ministre a présenté des données confirmant que la pression migratoire s'est amplifiée en Grèce, soit une hausse de 93% en nombre d'immigrés entre 2002 et 2007, relevant la même tendance en ce qui concerne les demandes d'asile, en hausse de 461% entre 2004 et 2007.

"L'Europe doit soutenir les pays pauvres, afin qu'ils puissent conserver leurs citoyens sur leur territoire, et informer ces pays sur les critères d'immigration en vigueur en Europe afin que les immigrés puissent venir légalement", a observé le ministre, insistant toutefois que la condition nécessaire est la signature et la mise en application des accords de réadmission entre les pays tiers et l'UE.

Le député du PASOK (socialiste), Michalis Chryssochoïdis, a convenu que la Turquie doit revoir son attitude, puisque "jouant le rôle de transiteur à la Grèce d'immigrés clandestins" et que l'UE doit faire pression sur Ankara, demandant par ailleurs l'institution d'un "médiateur de l'immigré".

Au nom du KKE (communiste), le député européen, Thanassis Pafilis, a parlé d'une UE "hypocrite et inhumaine", puisque en même temps envahissant l'Afghanistan et protestant contre les réfugiés afghans. "Qui sont ceux qui provoquent les guerres, sinon l'UE et l'OTAN", a observé M. Pafilis.

Le député de Synaspismos de la Gauche radicale, Theodoros Dritsas, a pris position contre l'Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures (FRONTEX), alors que les députés du LAOS ont préconisé un système quantitatif pour l'entrée des immigrés en Grèce.

i-GR/ANA-MPA

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