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Athènes préoccupée après les violences dans les élections en FYROM

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Από iNFO-GRECE,

"La Grèce suit et évalue avec beaucoup d'attention et de préoccupation les évènements en FYROM", a dit le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Georgios Koumoutsakos, à propos des élections en FYROM qui se sont déroulé ce week-end dans un climat de violences interethniques.

"Nous avons évité d'entrer dans la logique des déclarations souvent d'un nationalisme extrême adoptées pendant la campagne électorale dans le pays voisin", a poursuivi le porte-parole.

M. Koumoutsakos évoquant ensuite la communauté internationale, a dit que "nous partageons ses constatations sur les troubles, les irrégularités et finalement l'absence de démocratie qui a marqué le processus électoral de dimanche en FYROM".

"La Grèce est à partir de maintenant en attente de la reprise des négociations dans le cadre de l'ONU avec le représentant du gouvernement issu des élections, afin d'aboutir à une solution mutuellement acceptable sur la question du nom en faveur de la paix, de la stabilité et de la coopération dans la région", a-t-il conclu.

Les élections législatives anticipées, organisées par Skopje après l'échec du gouvernement local à obtenir, en avril dernier, une invitation à rejoindre l'OTAN, ont vu les conservateurs renforcer leur pouvoir, mais les violences et irrégularités qui ont accompagné le scrutin, notamment dans les zones albanophones, ont compromis cette fois la perspective que l'ancienne république yougoslave de Macédoine à engager rapidement des négociations d'adhésion à l'UE.

"Les normes internationales n'ont pas été respectées lors des élections", ont estimé les observateurs de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), au lendemain du scrutin ou plusieurs urnes ont disparu.

Dans le village albanais d'Aracinovo, à 10 km au nord de Skopje, une patrouille de la police a essuyé des tirs qui ont fait un mort et deux blessés. Une trentaine de bureau de vote ont été perturbés et 28 personnes ont été arrêtées, a annoncé un porte-parole du gouvernement local. La population albanaise représente au moins 25% des 2 millions d'habitants de la jeune république issue de l'éclatement de l'ex-Yougoslavie.

Des nouvelles élections doivent avoir lieu dans les bureaux de vote qui ont été perturbés. Avec 48,3% des voix, le premier ministre sortant, Nikola Gruevski, est bien parti pour obtenir la majorité absolue de 120 sièges au Parlement, et pourrait, en ce cas, se passer de l'alliance des partis albanais. Ce qui ne serait pas pour arranger la situation.

i-GR/ANA-MPA

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