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Maigre révision de la Constitution au Parlement grec. Les députés pourront exercer une activité professionnelle parallèle.

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Από iNFO-GRECE,

Seules trois des 38 propositions de révision de la Constitution ont pu être adoptées mardi par le Parlement hellénique convoqué en assemblée plénière ; malgré les votes de la grande majorité des députés de la ND, du KKE, du Synaspismos et du LAOS, le retrait du principal parti de l'opposition, le PASOK, lequel s'était retiré de la procédure parlementaire, n'a pas permis de réunir les 2/3 de la Chambre requis pour les autres articles.

Ainsi, par 194 voix pour, 2 contre et 1 "présent", a été adoptée la révision abrogeant l'article 57 et les dispositions transitoires de l'article 115 de la précédente Constitution portant sur l'incompatibilité absolue de la fonction de député avec des activités professionnelles. Désormais, les députés pourront avoir un autre métier en parallèle de leur activité parlementaire.

La deuxième proposition adoptée à l'unanimité octroie au Parlement le droit d'amender des financements annexes du budget ordinaire de l'Etat et d'assurer le suivi de son exécution (article 79).

Et, enfin, le devoir au législateur de veiller spécialement aux régions insulaires et montagneuses dans chaque loi qu'il rédige (article 101) est inscrit dans la Constitution après que 195 voix se soient prononcées pour et 2 contre.

La nouvelle Constitution entrera en vigueur lors de la publication dans le JO du projet de loi relatif et de la résolution, dans les 10 prochains jours, alors que la prochaine révision de la Constitution ne peut intervenir avant un intervalle de 5 ans.

Dans les rangs de l'opposition, le président du PASOK (socialiste), Georges Papandréou, a justifié le retrait de son parti parlant de "prétendue révision d'infimes dispositions de moindre importance", et déplorant, en outre, comme "inconcevable pour tout citoyen démocrate progressiste la collaboration des autres partis de la Gauche à ce procédé inacceptable", rajoutant ainsi dans les tensions des socialistes avec le reste de la gauche grecque.

La réponse est venue du président du Synaspismos (gauche radicale), Alexis Tsipras, pour qui le naufrage du gouvernement entraîne aussi celui du PASOK. M. Tsipras s'est réjouit par ailleurs de "la fin de la parodie de révision constitutionnelle opérée par le gouvernement", se référant plus particulièrement à l'art.16 de la Constitution autorisant la création d'universités privées par une simple loi, article qui finalement n'a pas été adopté.

i-GR/ANA-MPA

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