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Le président du PASOK, Georgios Papandreou, a défendu mardi soir au Parlement la proposition de son parti sur une commission d'enquête pour l'affaire Siemens, arguant qu'elle vise à éradiquer la corruption et sortir de la crise politique, critiquant plus généralement le gouvernement de faire obstacle à des enquêtes sur des "affaires d'intérêt public" citant à preuve les retards de la justice à collaborer avec les autorités allemandes.
Le rapporteur du PASOK, le député Christos Papoutsis, s'est référé à l'achat du système de surveillance électronique (C4I), présentant des articles de la presse allemande sur "les financements de partis politiques en vue des élections".
Les trois autres partis de l'opposition (KKE, Coalition et LAOS) ont soutenu la demande du principal parti de l'opposition dans les interventions de leurs députés, réfutant l'argument du gouvernement déclarant nécessaire en premier la finalisation de l'enquête judiciaire avant de porter l'affaire au Parlement, et estimant au contraire que les deux procédures peuvent avoir lieu parallèlement, les députés examinant les responsabilités politiques.
Le Parlement a rejeté mardi tard dans la soirée par 151 voix contre 145 sur un total de 296 députés la proposition du PASOK pour la mise en place d'une commission d'enquête dans l'affaire Siemens des contrats de fournitures des marchés publics.
i-GR/ANA-MPA