Le cabinet restreint, qui s'est réuni mardi matin sous la présidence du premier ministre, Costas Caramanlis, a approuvé à l'unanimité le rapport présenté par le ministre de l'Intérieur, Procopis Pavlopoulos, pour la modification de la loi électorale en vigueur prévoyant une majoration de la prime de sièges au parti arrivant en tête des élections. Toutefois, la principale formation de l'opposition, le PASOK socialiste, que le gouvernement espérait rallier à son projet, a émis des réserves sur la constitutionnalité du projet de loi.
A l'issue de la réunion du mini-cabinet, M. Pavlopoulos a souligné que l'objectif de la nouvelle loi électorale est le "renforcement de la stabilité gouvernementale sans porter atteinte à la proportionnalité en ce qui concerne la force des plus partis politiques".
La nouvelle loi prévoit une augmentation des sièges pour le parti arrivant en tête, de 40 actuellement à 50. Le ministre a précisé que cette prime est accordée uniquement à un parti unique et non à une coalition de partis. M. Pavlopoulos a également souligné que les modifications de la loi électorale prévoient le pourcentage de participation des femmes aux listes électorales des partis aux élections législatives dans une proportion de 1/3 des candidats députés.
La nouvelle loi électorale sera déposée au Parlement avant Noël, a encore indiqué M. Pavlopoulos.
Le porte-parole du PASOK, Yannis Ragoussis, a commenté vendredi dans l'après-midi les déclarations du premier ministre, Costas Caramanlis, sur la réforme de la loi électorale, en déclarant que ce dernier n'a fait aucune référence aux dispositions prévues par le projet de loi qui désavantagent les coalitions électorales de partis et en soutenant que ce texte est inconstitutionnel.
i-GR/ANA-MPA