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Ouverture de la Conférence nationale du PASOK

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Από iNFO-GRECE,

A une semaine des élections pour la succession du président du parti socialiste grec (PASOK) Georges Papandreou, les cadres socialistes sont acculés à dévoiler leur affiliation avec l'ouverture de la Conférence nationale du parti, hier, samedi. Outre le président sortant M. Papandreou, deux autres candidats, Evanghelos Venizelos et Costas Scandalidis, disputent la présidence du parti en espérant chacun proposer sa méthode pour en faire un parti gagnant après la lourde défaite aux législatives de septembre dernier.

Le secrétaire du groupe parlementaire du PASOK, Dimitris Reppas, dans son intervention samedi au cours de la Conférence nationale du parti a déclaré soutenir M. Papandreou pour ce qu'"il a apporté au parti, notamment en sa qualité de ministre des Affaires étrangères, parce qu'il a procédé à une autocritique sincère et parce que chaque initiative politique se distingue par sa constance et sa sensibilité".

De son côté, Mme Fofi Gennimata a observé que "la tristesse ne convient pas au PASOK et le peuple nous demande d'abandonner l'attitude arrogante et technocrate qui nous a caractérisé pendant certaines périodes au gouvernement". Elle a également exprimé son soutien à M. Papandreou "pour sortir" de la logique de la politique de gestion.

Mme Damanaki, pour sa part, a déclaré vouloir croire que la déclaration faite vendredi par M. Papandreou sera le début d'une nouvelle voie, et estimé que le PASOK doit avoir pour principal objectif le passage du bipartisme à la bipolarisation dynamique.

Pour M. Efthymiou, l'important est d'avoir un parti charismatique et non un leader charismatique, tandis qu'il n'a pas exprimé son soutien à aucun candidat. Dans un rapport écrit, M. Efthymiou a souligné que ni M. Papandreou, ni M. Vénizelos ne représentent une "plateforme" qui les différencient du tronc commun des positions et politiques idéologiques du PASOK.

De son côté, l'ancien premier ministre, Costas Simitis, a informé le président du PASOK, Georges Papandreou et le secrétaire du Conseil national, Nicos Athanassakis, de sa décision de ne pas participer aux travaux de la Conférence nationale du parti.

"Le climat de polarisation qui domine actuellement conduira indubitablement à des déformations de n'importe quelle position politique de ma part et entretiendra des confrontations personnelles que je ne désire pas", mentionne notamment M. Simitis dans sa lettre tout en souhaitant que les travaux de la conférence conduisent le PASOK à définir ses objectifs et sa tactique et "à créer les conditions nécessaires afin que tous unis nous puissions conduire le PASOK sur la voie de la victoire".

M. Simitis n'avait pas pris part aux travaux du dernier conseil national du parti et avait envoyé une lettre analogue.

Papandreou : rupture, innovation et bouleversements pour placer le parti sur une trajectoire victorieuse

M. Papandreou a demandé le renouvellement de son mandat afin qu'il réalise de grands et radicaux changements dans la physionomie et la structure organisationnelle du parti, s'adressant vendredi soir à la Conférence nationale convoquée à une semaine du scrutin du 11 novembre.

M. Papandreou, qui a bien tenu à souligner qu'il ne s'agit pas d'un chèque en blanc, mais bien d'un mandat qui associera à une politique de changements, de renouvellement des personnes et des structures, mais également des institutions et des valeurs, s'est dit déterminé, s'il est élu, à honorer ce nouveau mandat qui sera contraignant, a-t-il insisté, pour l'ensemble de la direction du PASOK et à se dresser contre des conceptions et des pratiques qui en empêcheront la matérialisation.

M. Papandreou a appelé à une marche commune de tout le PASOK "dans la voie des grands renversements et du grand patriotisme qui laisse derrière lui le petit PASOK des messages confus, des conceptions conservatrices et des perspectives inexistantes". Nous allons de l'avant, a-t-il ajouté, "pour le PASOK de la grande différence idéologique et de la nouvelle grande stratégie".

Sans manquer de faire la critique du passé du PASOK mais aussi son autocritique de son propre mandat, sans également ménager la politique du gouvernement de la ND, M. Papandreou a reconnu que le résultat des législatives du 16 septembre a été "vraiment mauvais", mais noté que la décision à prendre aujourd'hui est de savoir si les responsabilités ont été personnelles ou politiques, conjoncturelles ou stratégiques, et s'il faudra continuer dans la voie des compromis et des moyennes, ou entrer dans une marche de ruptures, d'innovations et de bouleversements afin que le parti retrouve sa trajectoire victorieuse.

M. Papandreou a assuré que le PASOK peut revenir au pouvoir à travers un grand acte de catharsis et s'il rejette les conceptions d'establishment et de gouvernementalisme. "Le peuple ne veut pas que le PASOK gouverne à nouveau comme Caramanlis (l'actuel premier ministre)", "il ne veut pas que nous devenions Caramanlis à la place de Caramanlis", mais "de remporter les élections pour gagner le combat de ses problèmes".

M. Papandreou a insisté encore que le PASOK doit trancher son opposition aux grands intérêts et à la ND qu'il a accusé d'être "un simple otage des intérêts qui ont procédé aux écoutes téléphoniques, ont fait les transactions des obligations frauduleuses et conduit à l'effondrement les nouveaux calculs sur le PIB", trois références à des affaires ayant fait la Une de l'actualité sous les gouvernements de la ND, les écoutes des portables via les infrastructures d'une compagnie de téléphonie mobile ayant touché même des personnalités politiques au plus haut niveau, l'affaire des placements obligataires à risque des caisses de sécurité sociale et la décision de la Commission de n'accepter une réévaluation du PIB grec que de 9,6% au lieu des 25% préconisés par le gouvernement.

M. Papandreou a déclaré que le PASOK doit redéfinir ses alliances sociales, avertissant que la croissance ne peut se faire au détriment de la cohésion sociale, pour expliquer plus encore que l'Etat social moderne ne constitue pas un poids dans une Grèce forte, mais au contraire un élément et un préalable de cette croissance. La démocratie, a-t-il dit, et la société juste impliquent des relations claires entre l'Etat et les citoyens, et les responsabilités des riches pour une juste redistribution de la richesse, qui sera accompagnée par une redistribution de la force politique.

Enfin, M. Papandreou a mis l'accent sur la qualité primordiale que doit avoir un leader capable, à savoir être un homme politique autonome, un leader ne s'intéressant pas aux "feux de l'actualité", mais un homme politique inspiré qui donne un contenu à la gouvernance socialiste et mobilise ainsi les forces du progrès. Ce même état d'esprit doit se progager, a-t-il estimé, dans la structure organisationnelle du PASOK pour servir des thèses politiques claires, des objectifs politiques clairs et des valeurs politiques cristallines. Les quelconque changements, a-t-il expliqué, doivent renforcer l'autonomie politique du PASOK, afin qu'il intervienne avec force et efficacité au sein de la société, un PASOK qui sera indépendant d'intérêts organisés et ouvert à la société, qui se renforcera en tant que mouvement démocratique et participatif.

M. Papandreou a conclu que le PASOK prendra le 11 novembre un nouveau départ, pour marcher en avant plus mûr, plus sage et plus efficace. "Parce que son unité ne sera pas fictive, mais politique".

Venizelos : les élections se gagnent ou se perdent par des personnes et non avec des textes

Aujourd'hui, l'occasion est venue de discuter avec sobriété et franchise, puisque le PASOK social suit de près (les travaux du) PASOK organisé qui se trouve dans cette salle, a déclaré le député du PASOK de Thessalonique, Evanghelos Venizelos, prenant la parole vendredi au premier jour des travaux de la Conférence nationale du parti, pour enchaîner par la suite en posant 1001 questions.

Estimant que le PASOK sort peu à peu de sa crise qui a suivi l'échec électoral du 16 septembre, M. Venizelos a demandé que soient toutefois dégagées les raisons du recul de l'électorat socialiste, affirmant que l'unité du PASOK - l'un des soucis majeurs actuels du parti en cette campagne des trois candidats à la présidence - est garanti par la base et par les trois candidats.

M. Vénizélos, commentant cette campagne et les sondages, a relevé que la droite et les intérêts qui lui sont liés ne le souhaitent pas comme président du PASOK, affirmant comme il l'avait fait à plusieurs reprises dans ses interventions que le scrutin du 11 novembre comptera pour les prochaines législatives, et que ce qui est en jeu n'est pas simplement le choix d'un nouveau président.

Enfin M. Vénizélos a appelé à retrouver la confiance des Grecs, assurant que le parti a une stratégie, mais que les élections en général se gagnent ou se perdent par des personnes et non des textes. Il faut, a-t-il dit, une politique efficace, un nouvel espoir et non un stigmate idéologique flou et fluctuant, se demandant alors en posant sa dernière question "si on en restera là où l'on a perdu ou si l'on tournera de page?"

Scandalidis : un PASOK démocratique et collectif pour une nouvelle identité du parti

Le candidat à la présidence du PASOK, Costas Scandalidis, a mis l'accent sur un parti démocratique et collectif seul capable de tracer une nouvelle identité du mouvement, relevant que jamais depuis 30 ans d'existence le PASOK n'avait connu une telle crise se faisant l'écho des critiques qui sont adressées à des hauts cadres, arguant que la période 2000-2004 et 2004-2007 ne peut s'effacer par des accusations d'une part et d'autre, puisque tous étaient responsables.

Le profile du nouveau PASOK, selon M. Scandalidis, se définit pas une alliance des jeunes et classes productives avec le parti se développant en un mécanisme multisélectif.

"Pour convaincre, a-t-il dit, nous devons ouvrir un front contre les forces antiproductives et nous connecter avec l'espace politique des forces du progrès", appelant ainsi à la formulation d'une politique gouvernemental du parti pour plus de prospérité des Grecs et de présence de la Grèce en Europe, et à s'éloigner des relations de pouvoir pour aller "vers la société".

Enfin, se tournant vers les électeurs pour leur demander leur confiance, M. Scandalidis a déclaré "je suis seul, libre, sans groupe, mécanismes et subordonnés, et je me sens prêt à vous représenter tous, égal à égal".

i-GR/ANA-MPA

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