L'ouverture en début de l'année prochaine du nouveau Musée de l'Acropole ranime l'actualité autour des marbres du Parthénon détenus par le British Muséum dont la Grèce réclame la restitution. Les quotidiens australiens à grand tirage, "The Sydney Morning Herald" et "The Australian", se sont prononcés pour la restitution à la Grèce des frises du Parthénon, accordant une large place dans leurs colonnes aux manifestations et reportages commençant cette semaine à Sydney sur le thème des travaux de conservation à l'Acropole. Aux Etats-Unis, c'est l'ambassade de Grèce qui présentait cette semaine le nouveau musée.
La question de la propriété de ces sculptures fera d'autre part l'objet d'une série de conférences organisées par l'Université de Sydney sous le titre "Le projet du Parthénon", auxquelles participeront le président de l'Organisme de fondation du nouveau Musée de l'Acropole, Dimitris Pantermalis, et des archéologues australiens, alors qu'est attendue aujourd'hui à Sydney, la directrice du Service de conservation des monuments de l'Acropole, Maria Ioannidou.
Par ailleurs, l'ambassade de Grèce à Washington a organisé lundi soir une conférence pour présenter le nouveau Musée de l'Acropole en présence d'une assemblée nombreuse, dont des journalistes venus entendre le président de l'Organisme chargé de la construction du Musée, le professeur Dimitris Pantermalis, et l'architecte suisse du Musée, Bernard Tschumi.
L'ambassadeur de Grèce, Alexandre Mallias, a regretté dans son allocution que les vertus de l'harmonie, de la symétrie et géométrie, qui caractérisent le Parthénon, sont absentes en général dans la vie aujourd'hui, un vide qui est apparent dans les relations internationales, dans la mauvaise gestion de l'environnement et de notre planète, ainsi qu'à niveau d'autres défis mondiaux. Ce vide de ce fragile équilibre souligne l'absence des Frises du Parthénon, le symbole de la civilisation occidentale.
i-GR/ANA-MPA