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Entretien Bakoyannis-Nimitz: l'ONU joue le statu quo

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Από iNFO-GRECE,

Alors qu'au printemps 2008, l'ancienne république yougoslave de Macédoine (FYROM), doit être invitée à rejoindre l'OTAN, un cas de figure dans lequel la Grèce menace d'opposer son veto si la question de l'appellation définitive de ce pays n'est pas réglée, le médiateur spécial de l'ONU pour la FYROM, Matthew Nimitz, n'a pas l'intention de faire des nouvelles propositions, apprenait-on à l'issue de l'entretien, dimanche soir à New York, de M. Nimitz avec le ministre grec des Affaires étrangères, Dora Bakoyannis.

"Il n'a pas fait de nouvelle proposition dans la question du nom, et il n'a pas non plus l'intention de le faire dans un proche avenir, puisque ne l'estimant pas nécessaire", a indiqué M. Bakoyannis, après avoir rencontré M. Nimitz.

Un statu quo dont le président de la FYROM, Branko Crvenkovski, lequel rencontrait lundi le Secrétaire général de l'ONU M. Ban Ki-moon , a déclaré aussi qu'il ne le satisfaisait pas. Selon M. Crvenkovski, qui - jouant sur l'ambiguïté entre reconnaissance officielle et usage dans les relations bilatérales - soutient que 117 pays ont déjà reconnu le nom constitutionnel de son pays, il s'agit d'une situation inouïe où l'ONU tiendrait une position contraire à celle de ses membres.

"Il est dans l'intérêt des deux pays qu'une solution soit trouvée", a dit de son côté M. Nimitz, ajoutant que dans l'intervalle les résolutions existantes du Conseil de sécurité des Nations Unies et l'Accord intermédiaire GRECE-FYROM sont toujours en vigueur.

L'entretien Bakoyannis-Nimetz a duré 45 minutes et a permis une information détaillée sur le dossier du nom de la FYROM, des perspectives et prochains pas pour rechercher une solution mutuellement acceptable, a informé pour sa part le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Georges Koumoutsakos.

Mme Bakoyannis a a souligné à son interlocuteur "l'importance toute spéciale que Skopje adopte une position constructive", la partie grecque réitérant que "ce dossier continuant à rester en suspens pourrait avoir un contrecoup négatif, alors qu'au contraire un règlement aurait des répercussions positives dans les relations bilatérales, la coopération régionale et les ambitions euro atlantiques du pays voisin".

Curieusement toutes les pages du site de l'OTAN (http://www.nato.int) où la FYROM est mentionnée, obéissent à une règle qui souligne systématiquement en note de bas de page que "La Turquie reconnaît la République de Macédoine sous son nom constitutionnel".

Mme Bakoyannis devrait par la suite s'entretenir son homologue canadien, Maxime Bernier, une rencontre qui s'avère d'importance, étant donné que le Canada vient de reconnaître Skopje sous son nom constitutionnel dans les relations bilatérales (on ne sait toujours pas ce qu'il en est exactement, ndlr).

i-GR/ANA-MPA

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