bakoyannis douste
La situation en Sérbie après les récentes élections et la préparation de la conférence internationale sur le Liban ont été les principaux points abordées lors de la rencontre du ministre grec des Affaires étrangères, Dora Bakoyannis, avec son homologue français, Philippe Douste-Blazy, mardi à Paris pour un tour d'horizon des questions internationales. Peu avant, Mme Bakoyannis s'était entretenue avec un group de chefs d'entreprise français des nouvelles perspectives dans les Balkans après l'entrée de la Bulgarie et de la Roumanie dans l'UE.
Le thème principal des entretiens avec M. Douste-Blazy a porté sur le redressement du Liban dans l'optique de la préparation de la conférence internationale qui aura lieu jeudi à Paris sous la présidence du président de la République française, Jacques Chirac.
Les deux ministres des Affaires étrangères ont également évoqué la Serbie, à la lumière du résultat des élections du 21 janvier, la procédure concernant le statut final du Kosovo, mais aussi les élargissements ultérieurs de l'UE et, plus particulièrement, en ce qui concerne la Turquie, sa marche européenne faisant l'objet de nombreux débats en France.
Mme Bakoyannis a déclaré à l'issue de l'échange de vues avec M. Douste-Blazy, que c'était connu que "la France et la Grèce ont des positions communes sur de nombreux dossiers", tandis que le ministre français qui a qualifié d'"amie" son homologue grecque a loué sa "grande connaissance" des dossiers sur le plan international et notamment sur les Balkans.
Mme Bakoyannis avait rencontre dans la matinée 150 chefs d'entreprise français dans le cadre d'une conférence organisée par la revue Politique internationale, qui souhaitaient connaître sa position sur la marche européenne de la Turquie, et devant lesquels elle a notamment développé l'importance de la diplomatie économique et de la stabilité dans les Balkans, en particulier après l'entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l'UE.
Le chef de la diplomatie grecque s'est ensuite rendue à Strasbourg pour retrouver le premier ministre, Costas Caramanlis, qui devait prendre la parole devant l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, puis sera de nouveau à Paris jeudi pour représenter la Grèce à la Conférence internationale sur la Liban.
i-GR/ANA-MPA