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Dora Bakoyannis en Israël: « Nous devons donner une chance à la paix »

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Από iNFO-GRECE,

La ministre des Affaires étrangères, Dora Bakoyannis, est arrivée jeudi en début d'après-midi à Tel Aviv, où elle a rencontré le ministre israélien de la Défense, Amir Peretz. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la présidence du Conseil de Sécurité de l’ONU que la Grèce doit assumer à partir de Septembre, Mme Bakoyanis ayant déjà rencontré lors de sa tournée son homologue libanais M. Salloukh à Beyrouth ainsi que le président de l'Autorité palestinienne M. Abbas à Amman où elle avait été également reçue par le roi Abdallah II de Jordanie.


Peu avant son départ de Amman pour Tel-Aviv, Mme Bakoyannis a souligné à l'intention des journalistes que "nous devons donner une chance à la paix", alors que répondant aux questions de la presse quant aux faiblesses présentées par la résolution 1701 du Conseil de sécurité, elle a observé qu'il s'agit du produit d'un compromis qui, a-t-elle ajouté, "bien entendu n'est pas parfait, tout en étant toutefois un pas nécessaire pour la promotion d'une action, pour donner une chance à la paix". "La condition sine qua non du succès de cette résolution est son application rapide", a encore souligné Mme Bakoyannis.

Le chef de la diplomatie grecque a poursuivi en soulignant que la phase actuelle du cessez-le-feu fragile que nous traversons actuellement est un tournant crucial pour le Proche-Orient, la pierre angulaire de la construction de la paix dans la région étant le règlement de la question palestinienne.

En ce qui concerne le rôle de la Grèce en perspective de la présidence du Conseil de sécurité de l'ONU au 1er septembre, Mme Bakoyannis a relevé que "notre pays offre ses bons services et tente de promouvoir les idées qui soutiennent la paix et la coopération dans la région".

Enfin, concernant le Conseil extraordinaire des ministres des Affaires étrangères de l'UE avec la participation du SG de l'ONU, Kofi Annan, Mme Bakoyannis a observé que la présence de M. Annan encouragera les pays européens qui n'ont pas encore décidé de leur participation à la force multinationale de paix à le faire rapidement.

Dans la soirée, Mme Bakoyannis devrait rencontrer le patriarche de Jérusalem, Théophilos, alors que dans la soirée elle assistera au dîner offert en son honneur par le vice-premier ministre, Shimon Peres.

"La Grèce a pris des décisions qui l'honorent. Elle a demandé le cessez-le-feu dès le premier instant de la guerre. Si elle avait été entendue, il n'y aurait pas eu autant de gens qui seraient morts, et il n'y aurait pas eu non plus la grande catastrophe des infrastructures", a souligné mercredi le ministre libanais des Affaires étrangères, Fawzi Salloukh, à l'issue d'une entrevue à Beyrouth avec son homologue grecque. Lapalissade qui reste à compléter par le fait que cette catastrophe n’aurait pas non plus eu lieu si le Liban n’avait pas permit au Hezbollah de constituer une armée parallèle à l'armée officielle aux frontières d’Israël.

M. Salloukh, qui a rappelé les liens historiques entre les deux peuples, a demandé à la Grèce de soutenir la levée du blocus de son pays, la trêve des hostilités qui continuent et la médiation auprès d'Israël afin qu'il applique la résolution 1701 du Conseil de sécurité.

Mme Bakoyannis, qui a clôturé sa visite à Beyrouth par des contacts successifs avec le président du Parlement et dirigeant du Parti chiite, Nabih Berri, le premier ministre, Fouad Siniora, et le métropolite de Beyrouth Ilias, a affirmé que sa visite met en relief "un message clair: que l'application de la résolution du Conseil de sécurité est difficile, mais qu'elle doit avoir lieu pour que suivent ensuite les pas nécessaires de progrès".

La Jordanie a exprimé également sa confiance dans le rôle de la Grèce et les possibilités qu'elle a en qualité de présidente en exercice du Conseil de sécurité de l'ONU en septembre, comme il ressort des entrevues successives jeudi à Amman de Mme Bakoyannis, avec les hauts dirigeants jordaniens.

A cette occasion, Mme Bakoyannis a reçu les éloges des dirigeants jordaniens pour la prise de position rapide de la Grèce en faveur d'un cessez-le-feu immédiat au Liban, l'envoi de navires grecs pour l'évacuation des ressortissants étrangers du Liban et l'envoi d'une frégate (en application de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU) comme mesure pour la levée du blocus du Liban.

Concernant la crise en soi au Proche-Orient, les deux parties ont la sensation commune que le dossier se trouve actuellement "à un carrefour crucial qui laisse une fenêtre à l'espoir", soulignant à ce propos l'impératif d'accélérer le déploiement de la force multinationale au Liban.

Les officiels jordaniens sont également convenus avec Mme Bakoyannis sur le constat que la question palestinienne constitue le point-clé en vue de la pacification de la région - étant donné que l'absence de règlement crée des conditions d'accumulation de la tension dans l'ensemble de la région. Cette prise de position a d'ailleurs satisfait particulièrement le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, que le chef de la diplomatie grecque avait rencontre la veille à Amman où se réunissait le Comité central de la Fatah et qu'elle a invité à cette occasion à visiter Athènes.

Dans des déclarations à l'issue de cette rencontre qui a eu lieu peu après son arrivée dans la capitale jordanienne en provenance de Beyrouth, Mme Bakoyannis s'est référée aux relations de longue date entre la Grèce et la Palestine, faisant part aussi des efforts dont l'a informé M. Abbas pour constituer un nouveau gouvernement palestinien et de ses vues sur la crise au Liban.

"La Grèce présidera le mois prochain le Conseil de sécurité et, par conséquent, ces vues nous intéressent, étant donne que nous voulons coordonner nos efforts", a noté Mme Bakoyannis, renvoyant également à la volonté ferme de l'UE d'avoir une participation active à la recherche d'une solution dans la question palestinienne.

Mme Bakoyannis était reçue dans la soirée pour un dîner par son homologue jordanien, Abdel Ilah Khatib, alors que jeudi matin elle était reçue par le roi Abdallah II et le premier ministre, Maarouf Suleiman Bakhit.

Mme Bakoyannis, a eu des entretiens téléphoniques la veille avec ses homologues italien, Massimo d'Alema, autrichien, Ursula Plassnik, et allemand, Frank Steinmeier, en vue de la réunion vendredi à Bruxelles du Conseil extraordinaire des ministres des Affaires étrangères consacré à la crise au Liban.

i-GR/ANA-MPA

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